4 avril 2015

Entre espoir et nostalgie !

Élève à l’École Communale d’Orp-le-Grand dans les années cinquante, j’étais le seul à ne pas suivre le cours de religion promulgué alors par les instituteurs eux-mêmes. Lesquels emmenaient plusieurs fois par an leurs ouailles se confesser : l’École se situait à 150m de l’Eglise. Les Autorités Communales furent contraintes d’engager un professeur de morale laïque pour moi seul. Mes camarades cessèrent de me traiter de mécréant puisque moi aussi j’avais ma propre « église ». C’est un peu comme cela que la chose fut perçue.

Rapidement, le cours de morale laïque non confessionnelle prit de l’ampleur et on vit les fameux « flambeaux laïques » décorer les cartables. Beaucoup plus tard, j’ai même été amené à enseigner le cours au début de ma carrière d’enseignant.

Néanmoins, j’ai toujours eu le sentiment d’enseigner une « philosophie », celle du libre-examen et non d’adhérer à une structure de type cléricale représentée à l’époque par le CAL. J’ai connu des problèmes sérieux lorsque j’ai écrit dans les années septante un article intitulé « Le flambeau en désuétude ». Déjà, pour moi, le magnifique symbole représenté par ce flambeau représentant la lumière s’étiolait : il était devenu un signe d’appartenance à une structure (le CAL, à l’époque). Mon idéal de liberté et d’autonomie prenait l’eau. Certes, les réalisations du CAL étaient fantastiques mais elles auraient dû être dissociées du cours de morale proprement dit. Je signale qu’à l’époque le CAL avait un droit de regard sur les nominations des professeurs de morale. J’ai assisté à des réunions au CAL en présence d’inspecteurs de morale !

Je remarquai alors que mes collègues de religion (catholique ou autres) me regardaient en coin. Salut collègue ! Pal mal les subsides, non ! On puise maintenant dans la même manne : les deniers publics !

Je me rendis compte que mon autonomie n’existait plus. J’étais cerné de toute part. Les catholiques (majoritaires) d’une part et le CAL d’autre part.

Que faire de mon libre-examen, de mon libre arbitre, de ma liberté d’expression, de ma libre-pensée, de ma pensée libre ?

C’est donc avec un plaisir non dissimulé que je vois maintenant les cours de religion et de morale devenir facultatifs. Je constate que les croyants pourront assumer leurs convictions dans les lieux de cultes appropriés et les laïques disposent de magnifiques maisons de la laïcité qui pourront maintenant servir à quelque chose.

Quant à l’école publique, soucieuse de préserver la séparation de l’Eglise et de l’État, elle pourra dispenser des cours de philosophie et de citoyenneté selon l’âge des élèves. Ainsi, on aura fait un pas vers plus de démocratie, d’égalité et de liberté.

Luc LIBON

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26 avril 2015 à 16h00

Vivons heureux en attendant la mort

Chapelle Notre-Dame du Marché
Grand'Place - Jodoigne

Pièce de théâtre

Vivons heureux en attendant la mort

Avec

  • Dominique RONGVAUX

Mise en scène

  • Fabrice GARDIN

« ... Ce spectacle est un cri de haine désespérée où perce néanmoins une certaine tendresse. » « Bonjour ma hargne, salut ma colère, et mon couroux coucou ! »

Il faut vivre avec les morts, surtout quand ils sont bien vivants. Pierre Desproges ne se prenait pas pour un con, mais, fort heureusement, il ne nous prend pas pour des cons non plus. Ce qu’il écrit est intelligent, érudit et pourtant drôle, mais pas que. Monter Desproges, c’est penser au matin glauque, mais aussi au lendemain qui chante.

Pourquoi riez-vous ?

J’aimerais tellement vous émouvoir… disait Desproges.

Et il y arrivait, à faire rire et à émouvoir car son talent était dans la réplique cinglante autant que dans la pudeur des vérités. Derrière la gaieté du clown se cachait (à peine) un métaphysicien de la vie. Un misanthrope ouvert au monde.

L'esprit ouvert, la plume acérée, Desproges maniait la critique ironique sur bon nombre de sujets.

Nous vous invitons à découvrir un savant de l’humour qui, pour avoir la pensée juste, n’a pourtant pas que de justes pensées !

Étonnant, non ?!

PAF: 15€

30 novembre 2014 à 9h00

L'antimaçonnisme actuel

Salle des Calèches
Hôtel de Ville de Jodoigne
13 rue du Château - Jodoigne

Invitation

Orateur

  • JIRI PRAGMAN : Journaliste

Qui sont les antimaçons aujourd'hui? Quelles sont leurs thèses, leurs sources d'inspiration? Pourquoi tant de haine ou d'hostilité? Sont-elles fondées? Comment les antimaçons mènent-il leur combat? Via quels canaux? Jiri Pragman a étudié cet antimaçonnisme qui s'appuie sur des textes parfois anciens mais qui, aujourd'hui, imprègne certains publics, se manifeste à travers l'Internet voire passe de la parole à l'acte.

Journaliste, membre du Grand Orient de Belgique (GOB) depuis 2001, Jiri Pragman a fondé le Blog Maçonnique (www.hiram.be). Il a écrit ou dirigé « L'Internet est-il maçonnique? », « Visage(s) de la Franc-Maçonnerie à Tournai », « Hiram, et après? », « L'antimaçonnisme actuel », adapté pour la Belgique « L'ABCdaire de la Franc-Maçonnerie » et collabore à « Franc-maçonnerie magazine ». Il est à l'initiative de « Masonica », la « Journée du Livre maçonnique » de Bruxelles

PAF: 5€

31 janvier 2014 à 20h00

CONFERENCE - DEBAT
VOUS AVEZ LA PAROLE !

EUTHANASIE
«Soins palliatifs: faut-il choisir ? »


Chapelle du Marché
Grand'Place - Jodoigne

Infos et réservations : 010 / 81.15.15

Invitation

 

Orateurs

  • Jean-Paul VAN VOOREN : Médecin-Directeur de l’Hôpital Erasme
  • Georges MERCIER : Chirurgien, andrologue, urologue, proctologue
  • Michel VUCKOVIC : Médecin généraliste – Président de la Plateforme soins palliatifs du Hainaut oriental
  • Guy PATERNOSTRE : Doyen de Jodoigne
  • Caroline BOEVE : Psychologue spécialisée en soins palliatifs
  • Raymond DOMBRECHT : Témoin

Modérateur

  • Bruno CLEMENT : journaliste RTBF

PAF: 4€